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La guerra è una cosa troppo seria per farla combattere dai generali…

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Presentazione sul tema: "La guerra è una cosa troppo seria per farla combattere dai generali…"— Transcript della presentazione:

1 La guerra è una cosa troppo seria per farla combattere dai generali…
…specialmente se sono Italiani!

2 In realtà, la storia militare è piena di battaglie perdute per l’incapacità, la vanagloria, la miopia tattica e strategica dei comandanti in campo: se il reclutamento, coatto o volontario, della truppa è sempre stato un problema serio, quello della scelta dei generali, fin dalle origini della guerra moderna, si è rivelato drammatico. Soprattutto per le caratteristiche mentali della classe sociale cui di solito si attingeva: un’aristocrazia ignorante, superba e poco adattabile. La conseguenza fu la nascita di una casta militare quasi sempre molto al di sotto delle necessità.

3 Il primo di questi fessi clamorosi di cui ci occuperemo, per fortuna, è francese: si tratta di Charles d’Albret, connestabile di Francia. Lo sconfitto di Azincourt…

4 AZINCOURT (1415) Le 25 octobre 1415, la «fleur de la chevalerie française» est anéantie à Azincourt, au nord de la Somme, par les archers et les piétons du roi d'Angleterre, Henri V de Lancastre. Le désastre d'Azincourt relance la guerre de Cent Ans après une embellie de 35 ans consécutive aux victoires de Charles V et de son connétable Bertrand Du Guesclin. S'ajoutant aux défaites de Crécy et Poitiers, Azincourt signe la mort de la chevalerie féodale. Désastre français Henri V, le vainqueur d'Azincourt, est le fils d'un usurpateur qui renversa, emprisonna et fit assassiner le roi Richard II. Énergique et ambitieux, le jeune roi (28 ans) profite de la folie du roi Charles VI et des querelles entre les membres du Conseil de Régence, Armagnacs et Bourguignons, pour dénoncer la trêve conclue en 1396 entre Richard II et Charles VI. En août 1414, Henri V demande à Charles VI rien moins que la main de sa fille Catherine et la succession du trône de France ! Sa demande n'ayant pas abouti, et pour cause, Henri V débarque le 13 août 1415 près de Harfleur avec 1400 navires, de l'artillerie et un total de hommes. Il s'empare de Harfleur après un difficile siège de cinq semaines, en expulse brutalement la population et laisse sur place une partie de son «ost» (armée). Avec hommes chargés de butin (... et malades de dysenterie à cause des fruits de mer), le roi longe la côte et se dirige vers Calais en vue de s'y retrancher. Comme son armée est épuisée, il se propose d'attendre le printemps suivant pour reprendre l'offensive avec l'aide de son allié, le puissant duc de Bourgogne. Entre temps, le roi de France a convoqué le ban et l'arrière-ban de son armée, selon la vieille coutume féodale. Les chevaliers français groupés autour de la faction des Armagnacs vont à sa rencontre pour lui couper la route. L'armée est placée sous le commandement du connétable d'Albret cependant que le roi et son fils, le Dauphin, restent à Rouen par prudence. On note la défection du duc de Bourgogne Jean sans Peur, cousin et vassal du roi, qui a refusé de répondre à l'appel. Les Français, qui ont l'avantage du nombre ( combattants contre !), dédaignent d'écouter les conseils du duc de Berry, oncle du roi. Après plusieurs jours de tergiversations, qui laissent aux Anglais le temps de reprendre des forces, ils décident d'attaquer ceux-ci en un lieu très étroit où il leur est impossible de se déployer. Après une nuit passée sur le dos de leur monture, faute de pouvoir dormir sur le sol détrempé par plusieurs jours de pluie, ils chargent les lignes de pieux derrière lesquelles sont solidement retranchés les archers anglais. Les chevaliers ne daignent pas attendre la piétaille, en particulier les piqueurs et les arbalétriers gênois. Ils sont par ailleurs encombrés par des armures qui atteignent jusqu'à 20 kilos. Leurs chevaux, eux-mêmes caparaçonnés de plaques de fer et de cuir bouilli, peinent à se déplacer. Comme à Crécy, ils ont par ailleurs le soleil dans les yeux, preuve que l'expérience ne leur a pas servi.

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8 Dans la panique face aux volées de flèches, beaucoup de chevaliers chutent de cheval. Les archers anglais lâchent leurs grands arcs et se ruent sur les chevaliers, les frappant de leurs épées et de leurs haches. La plupart des prisonniers (1.700 environ) sont égorgés par les archers et les coutiliers sur ordre du roi Henri V qui veut ainsi décapiter la faction des Armagnacs. Il ne se soucie pas de les garder vivants pour les échanger contre rançon selon l'ancienne coutume féodale (tout se perd !). Les pertes sont énormes du côté français (près de hommes contre du côté anglais). Elles font d'Azincourt l'une des batailles les plus meurtrières du Moyen Âge occidental. Le connétable de France est mort au combat de même que le comte de Nevers, le duc de Brabant, le duc d'Alençon... Le duc Charles d'Orléans (24 ans), neveu du roi Charles VI et chef des Armagnacs, est fait prisonnier. Il n'est pas égorgé comme ses compagnons d'armes mais devra demeurer 25 ans en Angleterre où il cultivera la poésie. En regardant vers le pays de France Un jour m'advint, à Douvres sur la mer, Qu'il me souvint de la douce plaisance Que je soulais audit pays trouver; Triomphe anglais Fort de sa victoire inattendue à Azincourt, le roi d'Anglerre entreprend la conquête de la Normandie. Le 20 septembre, il s'empare de Caen, ( habitants sur choisissent de s'établir en Bretagne pour échapper à la loi anglaise). Le 20 novembre, avec la chute de la forteresse de Falaise, presque toute la basse-Normandie est en son pouvoir. Henri V remet aussi sur le tapis le projet d'épouser Catherine, fille du roi de France Charles VI le Fou et d'Isabeau de Bavière. A Paris, cependant, le mécontentement gronde contre les gens du comte d'Armagnac qui font régner la terreur (comme, avant eux, les Bourguignons). Dans la nuit du 28 au 29 mai 1418, une violente émeute chasse les Armagnacs de Paris. Des milliers sont massacrés et le comte lui-même est découpé en rondelles. Deux mois plus tard, le soir du 20 août, le bourreau Capeluche entraîne le petit peuple et une bande de va-nu-pieds à l'assaut de la Bastille (déjà!) et des maisons des Armagnacs. Tueries et pillages se prolongent toute la nuit. On compte plus de dix mille morts. Le dauphin Charles (l'héritier légitime du trône) est réveillé en catastrophe par le prévôt de Paris, Tanneguy Duchâtel, qui le roule dans une couverture, le jette sur un cheval et l'entraîne hors de la ville en furie. Avec ses fidèles, le prévôt amène le dauphin, alors âgé de 15 ans, à Bourges, prospère capitale du duché de Berry que l'enfant a reçu en héritage de son grand-oncle le duc Jean. Prenant le titre de régent, le dauphin va poursuivre la lutte contre les Anglais à la tête de ce qui reste du parti armagnac. Paris n'en a cure et se soumet une nouvelle fois aux Bourguignons. C'est le triomphe de Jean sans Peur et de ses amis anglais. Le duc de Bourgogne manoeuvre à sa guise le pitoyable roi de France, Charles VI le Fou, et sa femme, la reine Isabeau de Bavière. En même temps, inquiet de la pression des Anglais, il tente une réconciliation avec le dauphin Charles. Mais leur rencontre va virer au drame et à l'assassinat du duc. L'historien Emmanuel Bourassin compare la longue période qui s'ouvre à l'occupation de la France par les Allemands ( ), avec le conflit civil entre collaborateurs, autour du duc de Bourgogne, et résistants, autour du Dauphin (*) .

9 Shakespeare, Henri V… KING HENRY. This day is called the feast of Crispian : He that outlives this day, and comes safe home, Will stand a tip-toe when this day is named, And rouse him at the name of Crispian. He that shall see this day, and live old age, Will yearly on the vigil feast his neighbours, And say, "To-morrow is Saint Crispian." Then will he strip his sleeve, and show his scars, And say, "These wounds I had on Crispin's day." Old men forget; yet all shall be forgot, But he'll remember, with advantages, What fears he did that day... Once more unto the breach, dear friends, once more; Or close the walt up with our English dead... In peace, there's nothing so becomes a man, As modest stillness, and humility : But when the blast of war blows in our ears, Then imitate the action of the tiger.

10 E ora, il maledetto ‘66

11 Come spesso accade, anche nel caso di Lissa la pochezza di uno dei due contendenti esaltò le doti dell’altro: la battaglia che umiliò la flotta italiana e la costrinse sulla difensiva per il secolo successivo vide brillare la stella di Tegetthoff, solo perché dall’altra parte c’era la nullità di Persano….

12 Il 15 luglio, Depretis elabora un piano di guerra: Persano deve bombardare l'isola di Lissa, base navale austriaca, e sbarcarvi un corpo di occupazione. Il 16 luglio, Persano lascia Ancona con trentatré navi (11 corazzate, 7 navi in legno, 3 cannoniere, 7 piroscafi, 4 carboniere) divise in tre squadre. Da un momento all'altro si attende l'arrivo della nave più potente, l'Affondatore, una corazzata con torri mobili e uno sperone di otto metri di lunghezza costruito in Inghilterra, in navigazione per raggiungere la flotta. Persano manda il suo capo di Stato maggiore D'Amico, a effettuare una ricognizione intorno a Lissa. Si decide di attaccare con tre gruppi di navi i principali ancoraggi: Porto Comica, Porto Manego e Porto San Giorgio. A Nord e Sud dell'isola, con funzione di vedetta, sono dislocate l' Esploratore e la Stella d'Italia. Le operazioni iniziano all'alba del 18 luglio. Il giorno dopo arriva l'Affondatore", con due pirofregate e una corvetta, a bordo delle quali vi sono centoventicinque fanti di marina. Nel frattempo la flotta austriaca agli ordini dell'ammiraglio Wilhelm von Tegetthoff, parte da Pola per contrastare l'azione della flotta italiana. Tegetthoff ha sette corazzate di ferro, più vecchie e meno veloci di quelle italiane anche se ben armate. In tutto dispone di ventisette navi e di 178 cannoni a canna liscia, contro i 252 cannoni italiani a canna rigata. L'ammiraglio austriaco divide le sue forze in tre squadre, prende il comando della prima e affida le altre due al capitano di vascello Petz e al capitano di fregata Eberle. Egli, imbarcato sulla corazzata ammiraglia Ferdinand Max, dirige verso Lissa.  Alle 7.50 del 20 luglio, l'Esploratore avvista la flotta austriaca. Alle 8.10 Persano ordina ad Albini di sospendere le operazioni di sbarco e raduna in fretta le sue navi disperse per contrastare gli austriaci che stanno procedendo in triplice formazione a cuneo. Persano ordina, a sua volta, le navi in tre gruppi: in testa, Principe di Carignano, Castelfidardo e Ancona; al centro Re d'Italia, Palestro e San Martino; infine Re di Portogallo, Terribile, Varese e Maria Pia. Lo scontro, per una concomitanza di circostante, incomprensioni e errori commessi, si rivela sfortunato per la flotta italiana che perde due navi, le corazzate Re d'Italia e Palestro, e seicentoquaranta uomini. Si distinguono: · il capitano di vascello Emilio Faa' di Bruno, comandante del regio legno Re d'Italia, caduto in combattimento dopo lo speronamento e successivo affondamento della sua nave a opera del Ferdinando Max. · il capitano di fregata di 1a classe Simone Pacoret di Saint-Bon , comandante della pirocorvetta Formidabile · il capitano di fregata Alfredo Cappellini, comandante della pirocorvetta Palestro. decorati con la Medaglia d'Oro al Valore Militare. Gli austriaci contarono 38 morti e 138 feriti.

13 Ed ecco la protagonista di questa storia: l’isola di Lissa

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16 “Uomini di ferro su navi di legno sconfissero uomini di legno su navi di ferro”, così a Vienna si commentò Lissa e così ancora si ricorda

17 L’iconografia austriaca su Lissa è vastissima; quella italiana, viceversa, è praticamente inesistente. I quadri che qui appaiono vengono tutti dall’arsenale di Vienna….

18 Si noti, in questa stampa, la sagoma bizzarra de “L’Affondatore” nave inglese, simile al Monitor unionista: non servì agli Italiani neppure la più moderna tecnologia

19 Lo schieramento di Persano a Lissa fu da manuale in senso negativo: soltanto i Russi a Tsushima fecero altrettanto, ma, almeno, ebbero la scusa delle artiglierie inferiori

20 LA BATTAGLIA DI CUSTOZA
Il 24 giugno 1866, a Custoza, l'esercito italiano guidato dal re Vittorio Emanuele II e da Alfonso Lamarmora fu sconfitto dagli austriaci dell'arciduca Alberto d'Asburgo. Fu una disfatta senza conseguenze pratiche: grazie alla vittoria della Germania di Bismarck, nostra alleata, la terza guerra d'indipendenza si concluse con l'annessione del Veneto al regno d'Italia. Tuttavia scatenò feroci polemiche politiche, e divenne il simbolo di quella tipica inettitudine italiana che avrebbe provocato molti altri disastri militari: Lissa, Adua, Caporetto, le campagne di Grecia e Albania Le alture di Custoza che diedero poi il nome alla battaglia. Il Generale BRIGNONE, eseguendo gli ordini di LA MARMORA, aveva occupato le alture di Monte Torre e Monte Croce con le truppe della 3a divisione ("granatieri di Sardegna" e di "Lombardia"). Assalito dalle brigate WECKBECKER e BÓCK, le respinse dopo un sanguinoso combattimento, durante il quale fu ferito, alla Cavalchina, pure il principe AMEDEO di Savoia che combatteva alla testa della brigata "granatieri di Lombardia" di cui era comandante; ma più tardi, attaccata da truppe fresche nemiche ("brigata Scordier"), nonostante le prove di valore dei suoi soldati, dovette sgombrare una buona parte delle posizioni. Ma M. Torre e M. Croce non dovevano restare agli Austriaci: il 1° e il 3° battaglione del 64° fanteria della divisione "Cugia", guidati dal colonnello FERRAR, contrattaccarono il nemico ricacciandolo indietro e conquistarono le posizioni, dove vi erano un migliaio circa di granatieri e bersaglieri della 3a divisione. A completare questa breve riscossa giunse il generale GOVONE con la 9a divisione ("brigata Pistoia" e "Alpi" e 34° batt. bersaglieri). Sostenuto dai granatieri superstiti del "Frignone", da M. Torre dove si era portato, assalì Custoza, tenuta dagli Austriaci, e se ne impadronì verso le ore 11, quindi scacciò la brigata "Scordier" dal Belvedere e da alcune posizioni a nord di Custoza. Contro le posizioni conquistate dal CUGIA e dal GOVONE furono sferrati numerosi contrattacchi nemici. Invano i due generali chiesero rinforzi al DELLA ROCCA, comandante del III Corpo (quello di riserva), invano le divisioni del principe UMBERTO e del BIXIO, inoperose a Villafranca, chiesero insistentemente di andare in loro aiuto; l'8a e la 9a divisione rimasero da sole a combattere, demoralizzate e perfino affamate, contro il nemico fresco e più numeroso, per oltre sei ore, dalle 11 alle 5 e mezza pomeridiane. Verso mezzogiorno gli Austriaci erano riusciti a conquistare il Belvedere, ma furono ben presto ricacciati dalle truppe del GOVONE. Verso le 16 entrarono in azione le brigate "Toply" e "Welserheinb", le quali nonostante la valorosa resistenza della divisione Govone e dei resti della 3a del tenente colonnello BONI, espugnarono la Bagolina, M. Molimenti e M. Arabica. Alle 16,30 la brigata "Móring" attaccò Custoza e il reggimento Maroicic M. Croce. Erano gli ultimi assalti, "era - scrive il Pollio - per gl'Italiani, una lotta senza probabilità di riuscita, perché erano molto inferiori in numero, perché avevano truppe stanchissime contro truppe fresche, perché la loro artiglieria era troppo inferiore all'artiglieria avversaria per quantità, per le posizioni occupate e per disponibilità di munizioni. Così cadde Custoza, nelle cui vie si combatté a corpo a corpo ostinatamente; così cadde M. Croce e alle 17,30 le truppe italiane iniziarono la ritirata su Valeggio. Anche Villafranca fu sgombrata: la ritirata fu protetta dalla divisione Bixio e dalla cavalleria di linea; la cavalleria austriaca la assalì, ma fu ricacciata" .

21 Prima che spuntasse l'alba del giorno dopo, tutto l'esercito italiano, sebbene Vittorio Emanuele avesse ordinato che Valeggio fosse tenuta ad ogni costo, aveva ripassato il Mincio. Il Re attraversò il Mincio al ponte di barche di Pozzolo, poi per Valeggio prese la via di Villafranca. Udì i cannoni da quella parte, pensò che fossero le sue batterie, mandò a prendere informazioni; ma non le ebbe. Salì sulla collina di Monte Torre, ma appena comparve sul cucuzzolo incominciarono a piovere granate austriache, così capì subito di chi erano. E sotto le granate comparve pure il Comando Supremo con La Marmora, non infuriato ma ancora pieno di speranze, anche se non aveva idea di cosa fare; il Re che era inquieto per l'attacco alle posizioni di Custoza, ora scopriva che La Marmora era in giro per il campo, di modo che nessuno poteva comunicare con lui. Fra lui e il re sorse un battibecco. Alla fine si decise di andare a raccogliere gli sbandati che scendevano da Monte Torre e Monte Croce. Ma non è che La Marmora si era reso conto ancora della situazione. Anche il Re sul ponte Tione andò a dare man forte per riunire gli sbandati della divisione Brignone. Oltre che il triste spettacolo, pochi soldati ubbidivano perché pochi lo conoscevano, né volevano prendere ordini da lui in un momento così pericoloso; fin quando l'ufficiale di scorta lo convinse a ritirarsi dal pericolo, fra l'altro comunicandogli che suo figlio Amedeo era stato ferito. "Meglio ferito o morto piuttosto che prigioniero" commentò e prese la via per Valeggio, per incontrarsi nuovamente con La Marmora, ma trovò una tale confusione che proseguì per Cerlongo. E a sua volta a Valeggio arrivò La Marmora ma invece di andare al Quartier Generale di Cerlongo ad incontrare il Re prosegui per Goito in mezzo al caos. Fu a quel punto che La Marmora finalmente resosi conto, impressionato dalla rovina, decise di ritirarsi e andava dicendo "che disfatta, che catastrofe, peggio del 1849!", "Le truppe non tengono!", quando invece -lo riconobbero gli stessi austriaci- gli italiani avevano combattuto bene, che sarebbe bastato in quelle stesse ore un contrattacco per essere da loro sconfitti. Purtroppo sia La MARMORA che CIALDINI (che non si era ancora nemmeno mosso dal Po) avevano la convinzione che la situazione fosse molto grave ed agirono sotto tale influsso. Uno aveva deciso di ritirarsi, e l'altro intimorito, invece di attaccare non solo non si mosse, ma iniziò a ritirarsi anche lui verso Modena. Solo allora il re maledisse i suoi errori: quello di aver fatto due eserciti, e che ora si trovava a non comandarne nemmeno uno. Né a vederne uno di quelli a cui aveva affidato il comando! "Questa la battaglia di Custoza. Da parte degli Italiani - scrive il Pollio - non vi fu nessun piano d'azione (ogni comandante dei vari reparti, abbandonato a se stesso, agì come poté, senza potersi preoccupare di quanto avveniva altrove), quindi un'azione slegata in sommo grado, una successione di sforzi, sterili di risultati, perché non coordinati e non appagati, episodi di strenuo valore, anche azioni tattiche in più larga scala ben pensate e ben riuscite; con grande logoramento di forze e di energie in alcuni riparti; intere divisioni rimaste con le armi al piede tutta la giornata o quasi. Risultato finale: la sconfitta". "Del comando supremo le colpe maggiori, è che non funzionò né prima né durante la battaglia: trascurò infatti il servizio d'informazioni e l'esplorazione del terreno, in modo da render possibile al nemico la sorpresa; non precisò l'ora in cui i Corpi avrebbero iniziato l'avanzata il mattino del 24; non curò l'ordine di marcia facendo sì che la cavalleria si trovasse dietro la fanteria; i carriaggi si frammischiarono ai combattenti ostacolandone i movimenti; dimenticò a Piadena cinquantaquattro cannoni, che, portati sul campo, avrebbero data la superiorità sul nemico; ed infine, per non dire altro, non comunicò ai comandi di corpo d'armata e di divisione il luogo del Quartier generale". "LA MARMORA, senza stato maggiore, né ufficiali d'ordinanza, andò lui errando per il vasto campo, impartendo comandi contraddittori, secondo le parziali e immediate necessità, ora assumendo ufficio di divisionario, ora di brigadiere, ora di colonnello; ma del tutto ignaro dell'insieme del combattimento. I capi di corpo, disorientati e privi d'iniziativa, non sapevano dove cercare il comando generale, con un La Marmora sempre vagante in mezzo all'azione. Il re stesso vanamente e a lungo ne fece ricerca in ogni dove" (Gori). "Si aggiunga che per l'insufficienza del comando supremo un intero corpo d'armata, il II, rimase inoperoso e si tengano presenti, se si vogliono ricordare le principali cause dell'insuccesso, l'inesplicabile condotta del DELLA ROCCA che, mandando in aiuto a Govone e a Cugia le due divisioni di Villafranca, avrebbe potuto conseguire la vittoria; gli errori commessi dal DURANDO e dal CERALE al principio dell'azione; lo sbaglio del VILLAHERMOSA quando la divisione "Sirtori" rimase senza avanguardia e la "Cerale" n'ebbe invece due. Inoltre - "nota bene il Silva" - "le nostre divisioni operarono così slegatamente e alla spicciolata da trovarsi quasi sempre di fronte a nemici superiori di numero; quantunque, in complesso l'esercito italiano del Mincio fosse di molto superiore a quello austriaco. "Nel settore di sinistra italiani agirono in modo sparso contro austriaci; nel settore di destra intorno a Custoza tra la mattina e la sera Italiani si trovarono di fronte i Austriaci, nel pomeriggio, la lotta si svolse tra Austriaci e Italíani, mentre altri si trovavano inoperosi a poca distanza". I morti, secondo alcuni fonti furono circa Bisogna ricordare che figuravano molti cognomi italiani fra i morti austriaci, questo perché buona parte dei soldati provenivano dal popoloso Veneto. Quindi, fu uno sbudellamento "fra italiani e italiani".

22 La sconfitta di Custoza affonda le sue radici nella diatriba fra i due galli del pollaio: i due comandanti, Cialdini e Lamarmora, che, in una soluzione all’italiana, si divisero assurdamente il comando dell’esercito

23 Senza contare che, nominalmente, il comando supremo era nelle mani di Vittorio Emanuele II, assetato di battaglia e dotato di tecnica militare quanto un sergente maggiore…sanguinario, coraggioso, ma ignorante

24 L’unica pagina gloriosa di Custoza la scrisse De Amicis, mitizzando in “Cuore”, il quadrato in cui combattè il principe Umberto

25 In realtà, solo l’incapacità dei comandanti riuscì a trasformare un’occasione d’oro in una sconfitta: per di più più immaginaria che reale

26 "La giornata del 24, non ingloriosa del resto per le armi italiane, costituì, più che una sconfitta, un insuccesso che era facilmente riparabile. Lo stesso arciduca non si accorse neppure di aver vinto e non osò inseguirci. Superiori alle nostre erano state le sue perdite; infatti, aveva avuto, tra morti e feriti, 5154 uomini fuori combattimento, gli italiani Furono i nostri capi che esagerarono la gravità degli avvenimenti. Il Re, in un telegramma al Cialdini, spedito alle 16,45, così esponeva la situazione: "Da questa mattina siamo attaccati in tutti i punti. Battaglia accanita. Abbiamo tutto l'esercito contro di noi. Passi immediatamente il Po. Non so dirle esito. Battaglia continua ancora; essa è dubbia; molte perdite. Divisione granatieri presa la fuga. Mio figlio Amedeo ferito palla in pancia, le iscriverò più tardi se potrò". In un altro, trasmesso alle 22,30, diceva: "Combattimento finito con il giorno. Perdite immense. Molti generali feriti. Nemico fatto molti prigionieri. Divisione Sirtori, divisione granatieri principe Amedeo, divisione Cerale che è ferito; non tennero. Quelle della Rocca fecero tutte buona resistenza. Dato ordine di ripassare il Mincio. Guarderò tenere Volta e riportare truppe, riprendere offensiva, ma mi mancano quelle tre divisioni che manderò organizzare altro luogo". Abbiamo detto che l'insuccesso era facilmente riparabile. Occorreva tenere Valeggio e dopo un giorno di riposo ricominciar l'avanzata con l'esercito del Mincio, ancora in buone condizioni, e con quello del Basso Po. Occorreva insomma fare quel che Vittorio Emanuele aveva pensato telegrafando al Cialdini di passare immediatamente il Po e informandolo, come si è visto, che avrebbe ripreso l'offensiva, che l'Arciduca Alberto prevedeva per il giorno dopo, come risulta dal suo ordine scritto del 24. Invece non fu così. LA MARMORA, il 25 giugno, decise che l'esercito del Mincio si ritirasse "per prendere una forte posizione difensiva sulla linea Cremona-Pizzighettone Piacenza" e, scrivendo a Garibaldi, il quale era già giunto a Monte Suello, gli raccomandò di coprire le città che, come Brescia, sarebbero rimaste esposte al nemico. Il 27 nondimeno La Marmora stabiliva di limitare il movimento di ritirata alla linea dell'Oglio. Dal canto suo il Cialdini non solo non ubbidì all'ordine del re, telegrafatogli il 24, "di passare il Po", ma allarmato dalle notizie ricevute dal Mincio, rinunziò al primitivo piano e dopo un vago consiglio di guerra, iniziò la ritirata del suo Corpo verso Modena. Né volle sospenderla quando il 26, da Cerlungo, La Marmora gli telegrafò: "Capisco che dopo giornata del 24 rinunziate al vostro progetto su Rovigo, ma vi prego caldamente di non abbandonare il Po, anzi continuare dimostrazioni per passarlo onde noi possiamo prendere una migliore posizione". Erano questi i funesti effetti della mancanza di un comando unico. Il 26 di fronte all'atteggiamento del collega LA MARMORA dichiarò che erano troppi a comandare e presentò al re le dimissioni, consigliando che si desse al Cialdini il comando supremo. Seguirono due giorni di trattative, durante i quali l'esercito italiano rimase quasi senza comando, a causa del CIALDINI che pretendeva l'allontanamento del re dal campo. VITTORIO EMANUELE non voleva fare tanto sacrificio e LA MARMORA insisteva nelle sue dimissioni. Più tardi nella sua prima relazione del 1868, La Marmora diede la colpa di quanto era accaduto tutta al Re: "Ero stato nominato Capo di Stato maggiore, in tale carica io potevo proporre, suggerire, consigliare, invece mi si vietava di agire di proprio impulso, di emanare ordini chiari, precisi, assoluti, com'è nella mia natura...e mi si costringeva sovente di tacere, cedere, transigere". In realtà La Marmora agì sempre in piena libertà. E anche la ritirata fu decisa da lui, e non imposta dal Re, che addirittura ubbidì perfino ai suoi ordini, mentre La Marmora non ubbidì a quelli del Re. Inoltre resta il telegramma inviato a Cialdini giustificando le sue dimissioni "...Perché siamo troppi a comandare. Propongo che prendiate Voi il comando con ampia facoltà di far tutte le nomine che credete". Questo era il colmo! fa lui il capo e nello stesso tempo il sovrano. Insomma La Marmora si azzardava pure ad esautorare il Re. Ma il Re nel frattempo aveva telegrafato a Cialdini per un incontro e per fare il giorno 27 il punto sulla situazione. E Cialdini con molta disinvoltura (rivincita non trattenuta) si affrettò con una punta di perfidia e di rivalsa, a svelare a La Marmora l'invito regio. Questo era il clima di collaborazione! Seguirono dopo la disfatta, tante polemiche e reciproci rimproveri; chi diceva che La Marmora "ormai non godeva più la fiducia nell'esercito" (il 28 VINCENZO RICASOLI, colonnello di Stato Maggiore, scrivendo al fratello BETTINO a Firenze) che "bisognava dare il comando a Cialdini per risollevare il morale delle truppe".Ma Cialdini fece sapere che non accettava l'incarico finché il Re non abbandonava l'armata; e le stesse condizioni chiese poi La Marmora quando il Re dopo aver prima accettato le dimissioni, poi respinte, gli ripropose di guidare l'esercito. Promettendogli però di "...lasciar fare e di astenersi da ogni atto che possa disturbare, purché si salvino le convenienze verso di lui davanti all'esercito ed alla nazione, perché quando un re di Prussia ha il comando supremo dell'esercito, il Re d'Italia non può essere da meno". La sera del 29 giugno a Parma la crisi del comando fu risolta. LA MARMORA dopo aver accettato di riprendere il Comando, conveniva con il Cialdini nell'idea di sferrare l'offensiva il 5 luglio partendo dall'Oglio, mentre CIALDINI contemporaneamente avrebbe dovuto attaccare Borgoforte. Ma La Marmora nella notte tra il 2 e il 3, senza avvertire Cialdini, tornò a fare il "La Marmora". Agendo da solo e senza informarlo fece fare una ricognizione in forze oltre l'Oglio. Ma non sapremo mai cosa avesse in mente di fare il 5, giorno fissato per l'attacco, perché quel giorno giunse…..lo stop

27 ADUA La grande vergogna Il più grande rovescio coloniale della storia
Che provocò più morti che tutto il Risorgimento insieme

28 I protagonisti del disastro: Oreste Baratieri e il suo padrino politico Francesco Crispi

29 E i coprotagonisti, quasi del tutto incolpevoli: Albertone, Dabormida e Arimondi

30 Ad Adua non perdemmo per caso
Ad Adua non perdemmo per caso. All'errore fondamentale di sottovalutare l'avversario, si aggiunsero le decisioni sbagliate assunte nel corso degli eventi. Però, più che fare una rassegna di errori, vorrei cercare di spiegare il corso della battaglia che, come vedremo, è già un compito sufficientemente arduo. I luoghi della battaglia Basterebbe questa mappa, nel quale l'unico toponimo semplice è anche l'unico che è a tutti familiare, almeno per ricordi di scuola: Adua. Basta questa mappa, appunto, per darci un senso di confusione mentale. Ma sarebbe solo un pizzico di quella che il 1° marzo 1896 si era impadronita, per restarci, delle menti dei generali italiani.

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32 Ma di mappa ce ne era anche un'altra, molto diversa
Ma di mappa ce ne era anche un'altra, molto diversa. Questa che vedete era la mappa che il comandante in capo e governatore dell'Eritrea Baratieri aveva consegnato ai suoi sottoposti in preparazione della battaglia. In effetti non è "un'altra" mappa, ma è "la mappa" del terreno che guidò i movimenti delle nostre truppe. E' sommaria e zeppa di errori, eppure una mappa un po' più precisa avremmo potuto disegnarla, perché l'area l'avevamo frequentata per mesi

33 Il piano di Baratieri prevedeva che le 4 brigate di cui era composto il corpo di spedizione formassero un'ala destra (brigata Dabormida), un centro (brigata Arimondi), un'ala sinistra (brigata indigena Albertone) e una riserva (brigata Ellena), e formulava due ipotesi di schieramento, una principale ed una secondaria. Partendo dai rispettivi accampamenti, le brigate con una marcia notturna dovevano ricongiungersi formando un fronte tra il monte Esciasciò a nord e il Semaiata a sud, schierandosi: Dabormida sul colle Rebbi Arienni Arimondi ed Ellena sullo stesso colle Rebbi Arienni Albertone sul colle Chidane Meret I due colli non sono segnati sulla mappa con le classiche curve di livello, ma indicati con due scritte verticali: una in alto, parallela al monte Esciasciò, e una centrale, a lato del monte Raio.

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35 Lo schieramento secondario prevedeva che Dabormida ed Albertone presidiassero i due colli affiancando le brigate, mentre Arimondi ed Ellena si sarebbero dovuti schierare in seconda linea. Una disposizione semplice, che nelle intenzioni doveva attirare l'esercito di Menelik, o almeno la sua retroguardia, verso un'inevitabile sconfitta. Secondo le valutazioni italiane, di fronte a loro non c'erano più di abissini, demoralizzati e a corto di provviste: un compito agevole per i fanti italiani e le loro armi moderne. I fatti saranno ben diversi, a cominciare dalla differenza tra la mappa di Baratieri e la realtà del terreno.

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37 Nonostante nella brigata Albertone non mancassero nostri connazionali, meno agili degli ascari tra quelle montagne, la sua marcia fu comunque più spedita delle altre brigate e ben presto si trovò a precederle. Questo di per sé non avrebbe avuto conseguenze gravi se i sentieri centrali e meridionali che conducevano agli obiettivi stabiliti, imprevedibilmente, non finissero col ricongiungersi. L'imprecisione della carta o gli incerti di una marcia notturna, costrinsero quindi la colonna di Arimondi, e conseguentemente quella di Ellena, a fermarsi per lasciar sfilare quella di Albertone che iniziò a distanziarsi. Tra la brigata Albertone e il resto del corpo di spedizione si apriva un vuoto che non sarebbe più stato colmato La brigata indigena, infatti, si avviava ad un altro ancor più grave salto. Come sappiamo, la brigata Albertone doveva schierarsi sul colle Chidane Meret: questo, in effetti, non si trova dove lo vorrebbe la carta di Baratieri, ma molti chilometri a sud-ovest. Spinto forse dall'ansia di combattere o sollecitato dalle guide, Albertone, senza chiedere ulteriori istruzioni o informare Baratieri, decise di raggiungere la posizione che doveva nominalmente occupare e non di restare su quella che logicamente gli competeva: il monte Erarà. La distanza tra le brigate divenne così abissale: la brigata indigena alle 6 aveva già raggiunto il "vero" Chidane Meret, schierandosi nel triangolo tra il Chidane Meret, il colle Adi Vecci e le pendici del Semaiata, mentre alla stessa ora le altre tre brigate facevanmo la fila al colle Rebbi Arienni. Albertone scriverà nelle sue memorie che attendeva proprio in quel punto di collegarsi con Dabormida, secondo il piano di operazioni secondario. Qualunque fossero i motivi di quella sua convinzione, era destinata ad essere delusa.

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39 Gli abissini erano informati degli spostamenti italiani e non si fecero prendere di sorpresa, anzi. Quasi immediatamemte investirono Albertone, travolgendo la sua avanguardia e costringendo al ripiegamento anche la seconda linea sulla terza, iniziando nel contempo ad infiltrarsi nell'interno per sentieri nascosti alla vista e al tiro dei nostri. Poco prima delle 7, Albertone, preoccupato dalla piega presa dagli avvenimenti, stilò un messaggio per Baratieri chiedendogli di intervenire. Alla stessa ora, però, il governatore aveva già potuto valutare la situazione e prendere le contromisure. Quali non è chiaro. In breve tempo, comunque, non sarebbe più stato in grado nemmeno di aiutare se stesso. Da quello che racconta nelle sue memorie, intendeva schierare le brigate Dabormida e Arimondi una a fianco all'altra tra monte Raio e monte Bellah, con la brigata Ellena di riserva. contando di coprire il fianco sinistro di Arimondi con i superstiti della brigata indigena. Dabormida ha portato con sè nella tomba l'ordine di Baratieri, anche perché non lo rivelò nemmeno ai suoi collaboratori. Tre le versioni: attestarsi (come sostiene Baratieri) sul monte Bellah formando una L con le truppe di Arimondi; prendere sul fianco gli abissini attaccandoli dal Diriam; oppure alleggerire la pressione su Albertone muovendo contro il campo abissino nella valle Mariam Sciauitù. In realtà la brigata Dabormida compì una quarta operazione. Si infilò nella valle Mariam Sciauitù, cercando anche di "tendere la mano ad Albertone", distaccando un battaglione sul monte Diriam. Ma, arrivato verso le 9, Dabormida trascorse un'ora e mezza fermo ad aspettare: che cosa non si sa, comunque furono gli abissini ad andargli incontro e per le 10 e 30 la sua brigata era già praticamente tagliata fuori sia da Albertone che da Ellena. Gli abissini, infatti, erano persino giunti su quello stesso monte Bellah che Dabormida avrebbe dovuto occupare, almeno nelle intenzioni di Baratieri. Gli ordini dati ad Arimondi, invece, sono noti, ma non per questo si può dire che sia più facile comprenderne la logica: Baratieri verso le 7 chiese ad Arimondi di prendere il posto di Dabormida sul colle Rebbi Arienni, cosa impossibile fino a che la brigata di Dabormida non l'avesse lasciato libero. Solo alle 8 Baratieri ordinò effettivamente ad Arimondi di occupare il monte Raio, il settore previsto dal suo progetto. Arimondi, però, se la prese comoda e non fu in posizione che dopo le 9, quando gli abissini, filitrati tra i monti, erano in massa di fronte al monte.

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41 Le brigate centrali entrarono in combattimento già prima delle 10, quando ormai la brigata Albertone stava sparando le ultime cartucce. I nostri soldati attendevano l'arrivo degli abissini, largamente preannunciati dalla colonna di fuggitivi: potevano intravedere scure immense colonne di nemici valicare le colline, scomparire per poi riapparire più vicine e così addosso agli ascari in fuga da non poter essere oggetto di cannoneggiamento. La brigata Arimondi, schierata frettolosamente dal suo comandante, si trovava appesa al monte Raio: un appiglio insicuro visto che era rimasta scoperta a destra e a sinistra nessuno l'avrebbe protetta mai. La massa degli abissini investì la brigata da ogni parte, travolgendo l'esigua linea nel giro di un paio d'ore: verso mezzogiorno Arimondi era morto e quello che avanzava della sua brigata cercava in disordine una via di fuga. La brigata Ellena si trovò impegnata quasi contemporaneamente a quella di Arimondi, perché gli abissini avevano compiuto ampie manovre di aggiramento, passando a nord e a sud della zona montagnosa e persino sfilando sotto il monte Raio e occupando la piana di Gundapta. Era la brigata più robusta delle quattro ma aveva distaccato unità e rinforzi: non avrebbe potuto fermare l'avanzata nemica, ma non ne ebbe nemmeno il tempo.

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43 L'iniziale confusione e mancanza di coesione tra i reparti si erano ampliate in una inarrestabile reazione a catena. Nel primo pomeriggio ogni resistenza coerente era cessata: numerosissimi piccoli nuclei di truppe combattevano ancora senza speranza completamente circondati o arroccati sulle cime dei monti, mentre il resto del corpo di spedizione era in ritirata inseguito dai cavalieri Galla. La ritirata non poteva essere ordinata e non lo fu: tanto più che Baratieri non aveva dato disposizioni per le linee di ripiegamento. Ognuno scappò dove poteva, facilitando il compito degli inseguitori. Quando in maggio le nostre truppe arrivarono sui luoghi della battaglia per seppellire i cadaveri, ben dei corpi ritrovati, giacevano fuori dell'area della battaglia, uccisi durante la ritirata. Morirono circa tra italiani e ascari. Maggiore il numero dei morti abissini (valutato tra i e i ), ma loro erano attorno ai e noi in tutto

44 La peggio figuraccia: CAPORETTO

45 La 12a Battaglia dell’Isonzo, passata alla storia con il nome di Battaglia di Caporetto, è legata strettamente con l’11a Battaglia dell’Isonzo, più nota con il nome di Battaglia della Bainsizza (17 agosto – 13 settembre 1917) e con la crisi dell’ “Intesa” del 1917 che ebbe il suo inizio in Francia con i contrasti fra Governo e Comando Supremo, con il fallimento dell’offensiva “Nivelle” e per l’accentuarsi dello sfacelo della Russia. Proprio in conseguenza del cedimento della Russia il 26 luglio del 1917, durante la “Conferenza Interalleata di Parigi”, gli alleati chiesero all’Italia di effettuare una ulteriore offensiva allo scopo di impegnare sulla fronte italiana le maggiori forze austriache possibili per dare la possibilità alla Russia di riorganizzare il proprio esercito. Sulla base di quanto concordato alla conferenza di Parigi con gli alleati, il generale Cadorna organizzava la 11a Battaglia dell’Isonzo con l’obiettivo l’Altopiano di Comen e Trieste per la 3a Armata e l’Altopiano della Bainsizza – Selva di Tarnova per la 2a Armata. L’offensiva iniziò il 17 agosto e si concluse il 13 settembre. Con la Battaglia della Bainsizza l’esercito italiano, attraverso estenuanti e sanguinosi attacchi, riuscì a penetrare in territorio nemico per una profondità sino ad allora mai realizzata in tutte le dieci battaglie sull’Isonzo e, nel medesimo tempo, era riuscito a logorare fortemente l’esercito austro-ungarico in condizioni tali, che non avrebbe potuto sostenere un’altra offensiva di analoga intensità. La vittoria conseguita costò un caro prezzo al nostro esercito: uomini di cui fra morti e dispersi, perdite che provocarono sensibili sintomi di stanchezza e sfiducia nei combattenti.

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47 Alle ore 2 del 24 ottobre 1917 la 14a Armata austro-tedesca (costituita da 8 divisioni austriache e 7 tedesche), agli ordini dell’abile generale tedesco Otto von Below, lanciava una potente offensiva (denominata “Waffentreue” – “Fedeltà d’Armi”) contro le linee italiane in corrispondenza delle conche di Plezzo e Tolmino, considerate dal generale Krafft von Dellmensingen, capo di stato maggiore dell’armata mista, le posizioni più deboli dello schieramento avversario in quel settore del fronte isontino, con l’obiettivo di raggiungere il fiume Tagliamento. Alla destra della 14a Armata operava la 10a Armata austro - ungarica mentre a sud della 14a Armata, sul basso Isonzo, agiva il Gruppo d’Esercito del generale Boroevic. L’azione sferrata con nuovi procedimenti tattici sconosciuti all’esercito italiano (breve e terrificante preparazione di artiglieria nelle retrovie, lancio di granate con gas tossici sulle posizioni di Plezzo e Tolmino e infiltrazioni di reparti scelti nei fondi valle alle spalle dei reparti italiani) nel giro di poche ore apriva una consistente breccia in corrispondenza di Tolmino ad opera della 12a Divisione slesiana e della divisione Alpenkorps che risalendo la valle dell’Isonzo con grande rapidità giunsero alle spalle delle linee del IV Corpo d’Armata, in coincidenza di Caporetto, determinando il ripiegamento disordinato della 2a Armata del generale Capello. Nella giornata del 25 ottobre le falle aperte in corrispondenza di Plezzo, Caporetto e Tolmino si allargarono sempre di più, al punto che divenne impossibile arrestare il nemico. Il giorno 26 i tedeschi conquistavano Monte Maggiore e si aprivano così le vie per Cividale e Udine. Il giorno 27 ottobre in seguito al precipitare degli eventi il generale Cadorna, capo di Stato Maggiore dell’esercito, dava l’ordine di ripiegamento generale al fiume Tagliamento alla 2a e 3a Armata e alle truppe della Zona Carnia. Il 28 cadeva Udine e, dopo una disperata resistenza davanti ai ponti del fiume Tagliamento, le divisioni italiane proseguivano la ritirata sino al Piave. Durante quella drammatica battaglia (passata alla storia come Battaglia di Caporetto) l’esercito italiano perse uomini (prigionieri in gran parte della 2a Armata), 3500 pezzi di artiglieria, 1730 mortai e bombarde, 2800 mitragliatrici e una ingente quantità di materiale.

48 Uomini agli antipodi: il tedesco Von Below e l’italiano Badoglio

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53 Nei primi giorni dell’offensiva caddero 10. 000 soldati e più di 30
Nei primi giorni dell’offensiva caddero soldati e più di furono i feriti. L’Esercito ebbe, inoltre, sbandati che poi vennero raccolti e recuperati. La sera del 27 ottobre, dopo aver raggiunto Treviso, il generale Cadorna, emetteva il Bollettino di Guerra con il quale si imputava la sconfitta alla “mancata resistenza di reparti della 2a Armata vilmente ritiratisi senza combattere o ignominiosamente arresisi al nemico”. Con quel disonorevole Bollettino il generale Cadorna addebitava alla truppa la responsabilità della rotta di Caporetto e non invece a manchevolezze ed errori del suo Comando. Per fermare la massa degli sbandati della 2a Armata e regolare lo sgombro dei reparti il Comando Supremo dovette ricorrere a decisioni estreme: furono impiegati plotoni di esecuzione che eseguirono fucilazioni sommarie di soldati presi a caso fra gli sbandati in fuga.

54 La ritirata di Caporetto fu un evento tragico che lasciò segni indelebili sugli avvenimenti del nostro paese: soldati e popolazione civile delle province occupate pagarono un enorme tributo di sangue, di sofferenze e di distruzioni. Nel giro di poche ore la guerra travolse il destino di migliaia di soldati e di oltre un milione di civili delle province di Udine, Treviso, Belluno, Venezia, Vicenza mediante furiosi combattimenti innescati in ogni paese, nei casolari, lungo le strade, davanti ai ponti dei fiumi, accompagnati da saccheggi e violenze contro le popolazioni inermi compiute dall’invasore che si impossessava delle misere scorte alimentari dei contadini, depredava gli animali nelle stalle per poter cibarsi (molti reparti erano senza viveri) e sequestrava le opere d’arte nelle ville patrizie. Interessante leggere la viva testimonianza lasciataci da Cesco Tomaselli, capitano del Battaglione Alpini Belluno, nel suo libro “Gli ultimi di Caporetto”, dove descrive le dolorose vicende della ritirata. Durante quella fase di rottura del fronte le forti genti della Carnia, del Cadore, del Friuli affrontarono l’imprevista situazione con grande dignità, sostenendo i nostri soldati che andavano incontro al baldanzoso nemico. Al rovescio militare contribuì anche il disfattismo che si era diffuso nei mesi precedenti fra il popolo e alcune unità combattenti fortemente provate dalle pesantissime perdite di vite umane e da alcuni gruppi massimalisti del Partito Socialista nonché dall’attività di alcuni partiti sovversivi incoraggiati dalla rivoluzione russa e dall’iniziativa del papa impegnato a promuovere iniziative di pace fra le nazioni belligeranti. Sulle montagne e davanti ai ponti del Tagliamento numerosi furono gli episodi eroici dei nostri soldati che si sacrificarono per consentire il ripiegamento del grosso delle armate italiane e per arginare le incalzanti avanguardie nemiche tese all’occupazione dei ponti stradali e ferroviari. Desidero ricordare gli atti di valore più significativi compiuti dai reparti di ogni arma e specialità durante quelle drammatiche giornate. Eroico fu il comportamento del Battaglione Alpini Val d’Adige nella difesa di Monte Ieza, e dei valorosi fanti della Brigata Potenza in difesa di Monte Maggiore e il generoso ed eroico impegno degli alpini e dei bersaglieri che sul Costone di Pleca per 36 ore fermarono l’avanzata di una Brigata austriaca da montagna. E ancora il giorno 28 ottobre il Reggimento “Saluzzo” combatté valorosamente a Beivars e a San Gottardo, il 29 i Reggimenti Lancieri “Aosta” e “Mantova” fermarono le avanguardie nemiche a Fagagna, mentre gli Squadroni di “Roma” e “Monferrato” arrestarono gli austro-ungarici a Pasian Schiavonesco. Leggendaria l’eroica resistenza dei Reggimenti “Genova Cavalleria” e “Lancieri di Novara” agli ordini del generale Emo Capodilista e di reparti della Brigata “Bergamo” a Pozzuolo del Friuli che si sacrificarono per proteggere il ripiegamento della 3a Armata così come la generosa resistenza dei granatieri di Sardegna a Lestizza e la accanita lotta della Brigata “Bologna” schierata sulle colline di Ragogna: per tre giorni resistette coraggiosamente agli assalti furibondi dei tedeschi che volevano conquistare il ponte di Pinzano. “Di molti di questi eroi immolatisi per la Patria” afferma Cesco Tomaselli, ufficiale degli alpini che visse sulla sua pelle la ritirata con il Battaglione Belluno “non si saprà il nome, non si conosceranno mai le gesta: segnalati ai comandi superiori con l’equivoco termine di dispersi, essi sono i più ignoti fra gli ignoti, perché nessuno è tornato di chi li vide cadere, nessuno può riscattare le loro memorie e solo la madre, che sa di averli educati alla legge del dovere, coltiva nel suo dolore l’orgoglio di pensarli non indegni di quella uniforme che essi onorarono cadendo”.

55 Altri elementi contribuirono a facilitare il successo nemico il 24 ottobre: l’ampio uso dei proietti a gas , specie nella conca di Plezzo, il mancato intervento delle poderose artiglierie del XXVII Corpo d’Armata del generale Badoglio il quale si era riservato di impartire personalmente l’ordine di intervento dell’artiglieria (700 pezzi di medio e grosso calibro) ma che al momento di aprire il fuoco non fu in grado di impartire gli ordini a causa della distruzione di tutti i mezzi di comunicazione, la manovra di accerchiamento della 12a Divisione slesiana che a Caporetto piombò alle spalle del IV Corpo d’Armata provocando disordine e sfiducia e che aperse le vie verso la pianura. Altra causa fu l’infelice dislocazione e impiego della riserva del Comando Supremo e delle riserve di Armata in corrispondenza dello sfondamento, nonché l’atteggiamento controffensivo dei reparti della 2a Armata nonostante che il generale Cadorna il 18 settembre avesse emanato ordini per organizzare la difesa a oltranza delle posizioni.

56 Il mattino del 9 novembre il Comando Supremo dell’esercito fu assunto dal generale Armando Diaz, al quale venivano affiancati, nelle vesti di sottocapo di stato maggiore, i generali Pietro Badoglio e Gaetano Giardino. Il generale Diaz subito si mise al lavoro per elevare l’efficienza dell’esercito ed il morale delle truppe che da poco avevano subito una rovinosa ritirata. Le cause della sconfitta italiana si debbono ricercare nel Comando Supremo che non riuscì ad individuare il momento, il punto di rottura prescelto e le nuove modalità tattiche dell’avversario. Altri elementi contribuirono a facilitare il successo nemico il 24 ottobre: l’ampio uso dei proietti a gas , specie nella conca di Plezzo, il mancato intervento delle poderose artiglierie del XXVII Corpo d’Armata del generale Badoglio il quale si era riservato di impartire personalmente l’ordine di intervento dell’artiglieria (700 pezzi di medio e grosso calibro) ma che al momento di aprire il fuoco non fu in grado di impartire gli ordini a causa della distruzione di tutti i mezzi di comunicazione, la manovra di accerchiamento della 12a Divisione slesiana che a Caporetto piombò alle spalle del IV Corpo d’Armata provocando disordine e sfiducia e che aperse le vie verso la pianura. Altra causa fu l’infelice dislocazione e impiego della riserva del Comando Supremo e delle riserve di Armata in corrispondenza dello sfondamento, nonché l’atteggiamento controffensivo dei reparti della 2a Armata nonostante che il generale Cadorna il 18 settembre avesse emanato ordini per organizzare la difesa a oltranza delle posizioni.

57 La sconfitta di Caporetto fu essenzialmente militare e generata dalla sorpresa in campo strategico del Comando Supremo. La sconfitta subita dagli italiani non fu certo più grave di altre sconfitte subite dai nostri alleati francesi, inglesi e russi e dai nostri avversari durante la Prima Guerra Mondiale. I nostri alleati ebbero disastri ben più gravi della ritirata di Caporetto; più gravi sia per perdita di territorio che per perdite di uomini e mezzi militari e civili (ricordo la Battaglia di Gorlice-Tarnow, nel maggio 1915, dove i russi fecero una ritirata di 380 chilometri, persero Varsavia e accusarono gravissime perdite di soldati e artiglierie; la disastrosa offensiva del generale Nivelle, nell’aprile del 1917, che fallì miseramente subendo perdite fra morti e dispersi con ammutinamenti di intere divisioni; l’offensiva tedesca della Somme e delle Fiandre, nel marzo del 1918, che causò agli anglo – francesi la perdita di soldati fra morti e dispersi e di prigionieri e allo Chemin des Dames, nel maggio del 1918, dove i tedeschi sfondarono il fronte e nel giro di una settimana penetrarono in profondità per oltre 100 chilometri).

58 Ma negli altri paesi si è tenuto sempre a minimizzare se non a dimenticare le sconfitte
tedesca dell’ottobre del 1917 rappresentò un grande successo tattico, ma si dimostrò un insuccesso strategico poiché quella battaglia non riuscì a eliminare l’esercito italiano che dopo quella sconfitta, insieme al popolo, sul Piave reagì vigorosamente per combattere l’ultima battaglia del Risorgimento. Caporetto fu una battaglia perduta: esattamente un anno dopo la paurosa notte di Caporetto, l’Italia a Vittorio Veneto, sconfiggeva definitivamente le armate austro – ungariche creando le premesse per la fine anticipata del lungo e sanguinoso conflitto mondiale.


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